LA PAGE DE CINEMA
La Page du cinéma est un projet Numapresse recensant 4000 suppléments hebdomadaires dédiés au cinéma publiés dans la presse généraliste nationale française pendant la première moitié du XXe siècle.
À partir du début des années 1920, plusieurs quotidiens commencent à consacrer des pages entières à l’actualité cinématographique. Ces initiatives sont d’abord temporaires (L’Excelsior, Le Petit Journal) à l’exception du quotidien culturel Comoedia. Elles connaissent un essor considérable lors du passage du muet au parlant, alors que le cinéma se trouve à l’avant-garde de la modernité médiatique. Tous les quotidiens à grands tirages (Paris-Soir, Paris-Midi, Le Matin, Le Petit Journal, Le Petit Parisien, L’Intransigeant, Le Journal) et d’autres titres importants (L’Œuvre, L’Écho de Paris, Le Figaro, La Liberté) se dotent alors de leur page cinéma. Certaines rédactions adoptent même une page cinéma quotidienne telles que Comoedia ou, beaucoup plus brièvement, Paris-Midi. La pratique régresse en partie à la fin des années 1930, en partie en raison de l’affabilissement du rythme hebdomdaire : l’actualité cinématographique devient quotidienne et est diluée dans des rubriques moins spécialisée (Spectacles, Culture…)
Tutoriel
LE SIGNOMÈTRE
Le signomètre de Numapresse présente les résultats d’une extraction automatisée des signatures dans la presse nationale numérisée sur Gallica/ De 1840 à 1870 : 134 708 articles de 883 journalistes et collaborateurs de presse ont été identifiés. Plusieurs statistiques d’ensemble décrivent les collaborations, les spécialisations par genre et le vocabulaire utilisé. Le signomètre sera progressivement étendu jusqu’en 1940 et donnera ainsi un aperçu d’ensemble du développement de la profession journalistique en France depuis la généralisation de la signature au milieu du 19e siècle jusqu’à la Seconde Guerre Mondiale.
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LA GÉNÉROTHÈQUE
La Générothèque est une bibliothèque de modèles permettant de prédire le « genre » ou d’autres formes de classification de texte, d’images ou d’autres structures éditoriales. Les modèles peuvent être réutilisés pour classer de nouveaux corpus avec Tidysupervise. La générothèque donne également accès aux corpus d’entraînement s’ils sont dans le domaine public ou sous licence libre ce qui permet d’entraîner de nouveaux modèles.
La Générothèque est une initiative du projet Numapresse, initialement développé dans le cadre d’un programme précis : la classification des genres journalistiques des quotidiens nationaux français au XIXe siècle et au début du XXe siècle. Depuis le projet a pris de l’ampleur et s’est élargi à d’autres corpus, d’autres périodes et, surtout, à de nouveaux objets en dehors des textes