L’écriture cinématographique dans la presse du premier XXe siècle au prisme des humanités numériques 

Le projet Numapresse, qui veut proposer notamment la constitution d’une histoire culturelle et littéraire de la presse au XXe siècle grâce à la production d’outils de lecture automatisée de la presse numérisée, a parmi ses objectifs d’étudier la formation d’une écriture cinématographique dans la presse entre 1910 et 1940. Il s’agit d’abord de retracer la construction de la critique cinématographique en tant que genre spécifique, en étudiant moins des textes significatifs (nous ne proposerons pas d’arbitrer dans le duel entre Louis Delluc et Émile Vuillermoz pour la paternité du genre par exemple) qu’en repérant les évolutions structurelles de textes « ordinaires » – comptes rendus, interviews, critiques, réclames – parus dans la presse généraliste ou spécialisée. Il s’agira aussi de mesurer l’implication de nouvelles écritures du cinéma dans les mutations du journal de l’entre-deux-guerres. En quoi l’invention du cinéma (films de fiction et documentaires) et la proposition d’un métadiscours cinématographique ont-elles modifié l’écriture générale de la presse aussi bien au niveau de l’illustration que du système général des rubriques ou des poétiques ?

Le but de cette journée est d’engager cette réflexion en mobilisant les explorateurs sur Le Matin et Le Petit Parisien spécifiquement mis au point par Pierre-Carl Langlais dans le cadre du projet Numapresse.

 

Mercredi 13 mars 2019

Salle des colloques 1, Université Paul Valéry Montpellier 3, Site Saint-Charles

Contact : Marie-Ève Thérenty (marieeve.therenty@sfr.fr)

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